Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Un Ingénieur généraliste à votre service

9 mai 2014

Emballage et vente de fruits

Quelle importance un petit emploi d'été de jeunesse peut-il avoir dans le CV d'un cadre senior ?

Pour moi, ce n'est nullement négligeable. En effet, ce premier contact avec le monde du travail m'a permis de prendre conscience de beaucoup de paramètres essentiels pour l'entreprise.

- le poids écrasant de la règlementation, qui nous imposait par exemple de détruire les fruits invendus en déversant des dizaines de litres de gas-oil -en plein "choc pétrolier"- quand ces invendus auraient pu être valorisés sous forme de combustible ;

- la grande hétérogénéité dans la motivation des salariés, le hiatus insurmontable entre ceux qui cherchent à éviter la fatigue et ceux qui veulent participer au dynamisme de l'entreprise ;

- les problématiques liées à la santé, celle des clients et celle des salariés, à la sécurité du travail, à l'hygiène ;

- les difficultés d'organisations lorsqu'il faut s'adapter à la météo, au rythme de rentrée des fruits, lorsque la planification des emplois est impossible à plus de deux jours.

Pour un jeune lycéen qui envisage de prendre rapidement des responsabilités, une telle expérience est bien plus qu'une occasion de gagner son argent de poche. C'est un élément de base de sa formation.

 

 Retour au CV

Publicité
Publicité
9 mai 2014

Gestion financière

En 2000, j'ai suivi une formation à la création et à la repise d'entreprise. Dans ce cadre, nous avons appris à bâtir un plan d'affaire, à réaliser une prévision budgétaire, une prévision de trésorerie, et à calculer un besoin en fond de roulement. 

Pour le suivi budgétaire, j'y ai retrouvé, en plus détaillées, les grandes grandes lignes du suivi que nous demandait notre contrôleur de gestion à Turboméca.

En 2008, élu à Marthod, j'ai pris la responsabilité des finances communales. La comptabilité publique diffère un peu de la privée. Comme en comptabilité d'entreprise, chaque opération donne lieu à deux inscriptions budgétaires. En revanche, l'une de ces inscriptions est prise en compte par le Trésor Public. Pour la commune, nous sommes assez près d'une simple comptabilité en recettes-dépenses. J'ai probablement été l'un des rares adjoints aux finances à me poser la question de la trésorerie disponible. C'est du moins ce que m'en a dit le responsable du CDI d'Albertville en 2008.

En conclusion, mon expérience de suivi budgétaire est légère, mais les bases sont bonnes et je saurai les mettre en œuvre lorsque cela sera nécessaire.

 Retour au CV

9 mai 2014

Analyse de défaillance, étude de sûreté et de sécurité

L'analyse de défaillance que j'ai pratiquée à Turboméca (AMDEC produit) m'a été très utile pour la réalisation des études de sécurité dans le cadre des dossiers ICPE. De moi-même, j'ai adapté la méthode, pour prendre en compte l'ensemble des paramètres mis en jeu dans le produit mais aussi dans son contexte général (géographie, interférences techniques, facteurs humains).

Cette analyse plus large, basée sur l'AMDEC produit et fonctionelle est devenue mon savoir-faire propre, que j'ai appelé "Étude de sûreté et de sécurité", ou E.S.S. Elle tient de l'AMDEC-produit et de l'AMDEC-fonctionnelle.

Ce savoir faire m'a permis de réalider le DARDE (Document d'Analyse des Risques de Défaillances Électriques) d'un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), qui a donné toute satisfaction à sa directrice et à l'ARS (Agence Régionale de Santé).

 

 Retour au CV

9 mai 2014

Qualité : expertise suite à défaillance

Avec mes collaborateurs de Turboméca, nous avons acquis et développé un savoir faire en matière d'investigation suite à la défaillance de nos matériels (dysfonctionnements, pannes, incidents, accidents). Ci-dessous une courte synthèse des compétences mises en œuvre par mon équipe et par moi-même :

Savoir faire au niveau de l'expertise proprement dite, c'est à dire de la recherche de la cause première de la défaillance. Ce savoir-faire se traduit sur deux plans très différents.

- Dans le déroulement technique : expertiser un matériel nécessite à la fois de sauvegarder les indices, donc, en caricaturant, d'intervenir le moins possible sur le matériel, mais aussi de comprendre, ce qui implique de démonter, de faire fonctionner le matériel s'il est en état de le faire, au risque de faire disparaitre les indices. Chaque cas est particulier, et seule la connaissance du matériel, de son histoire, et une réfllexion approfondie avant toute action permettent de faire avancer le dossier de manière favorable.

- Dans notre réflexion : Trouver une cause n'est qu'une étape. Chaque réponse appelle une nouvelle question, un "pourquoi ?"  Exemple, qui ne correspond pas à une situation réelle : la cause de l'arrêt moteur est la rupture d'un manchon d'entrainement de la pompe à carburant. Pourquoi ce manchon s'est-il cassé ? Surcouple ? défaut de fabrication ? défaut de conception ?

S'il s'agit d'un défaut de fabrication, est-ce une erreur due à un plan pas clair ? à une difficulté de réglage ? à un opérateur mal formé ? à un opérateur pas sérieux ?

Exploitation des résultats de l'expertise

L'enchainement des causes ayant été clarifié par l'expertise, il faut en tirer les conséquences à tous les niveaux :

Actions curatives (réparation) suite à défaillance. Il faut réparer le matériel concerné, si cela est possible ; il faut retirer les matériels non conformes. Dans l'exemple précédent, chaque réponse permet une action visant à réduire le risque de reproduction du problème sur des matériels similaires . S'il s'agit d'un défaut de fabrication, vérifier tous les manchons existants, en service ou en stock. Pour la pompe objet de l'expertise, remplacer son manchon, vérifier qu'elle n'a pas été impactée par l'incident avant une éventuelle remise en service.

Actions correctives (méthodes de production, conception) suite à défaillance. Il faut s'assurer de la résolution du problème dans la durée. Dans l'exemple précédent, faire retoucher les plans si nécessaire, faire sanctionner l'opérateur si le manque de sérieux est avéré, améliorer la formation des opérateurs si le défaut est dû à une difficulté de réglage de la machine....

Actions préventives (en exploitation) suite à défaillance. Dans l'exemple précédent, s'il s'agit d'un défaut de fabrication détectable, vérifier tous les manchons en service, si le défaut n'est pas détectable, faire remplacer tous les manchons en service.

Qualité : mise en place de règles de conception (retour d'expérience) suite à défaillance. Dans l'exemple précédent, si le défaut est dû à une difficulté de réglage de la machine, le bureau d'étude en est informé, les projeteurs sont sensibilisés à la prise en compte de ce type de problème. L'existence d'un manuel de conception et son amélioration continue  offrent alors une réelle valeur ajoutée.

 Retour au CV

9 mai 2014

Environnement

Environnement : dossier ICPE, étude des dangers 

Etudes réalisée notamment pour

- un horticulteur. Principaux risques étudiés : pollution par la chaudière, pollution des sols, incendie

- un industriel. Principaux risques étudiés : explosion (travail en atmosphère explosive), foudre, implosion, légionellose

- une entreprise de collecte de déchets. Principaux risques étudiés : pollution des sols, crue localisée, incendie.

- une municipalité. (étude d'accidentologie)

- un EHPAD dans le cadre d'un DARDE (Document d'analyse des risques de défaillance électrique)

fumee Fx 3

Environnement : dossier ICPE, étude d'impact

Etudes réalisées notamment pour

- un horticulteur. Principaux impacts étudiés : paysager, pollution des sols, nuisance par les fumées de combustion, nuisance sonore, circulation routière

- un fabricant de matériel de pyrotechnie. Principaux impacts étudiés : paysager, pollution des sols, ruissellement et inondabilité, impact sur la faune et la flore, circulation routière

- une entreprise de peinture industrielle. Principaux impacts étudiés : pollution atmosphérique, nuisance sonore

 Retour au CV

Publicité
Publicité
9 mai 2014

R&D : Négociation et écriture de spécifications techniques

L'écriture d'une spécification technique est une étape majeure d'un projet. Les erreurs et oublis commis à cette étape sont la principale cause des litiges et des surcoûts ultérieurs.

Le besoin réel du client doit être parfaitement compris. Son exigence exprimée n'est pas forcément son besoin réel. Exemple concret vu en Bureau d'Études : le client exige que les cannelures du démarreur soit lubrifiées par une circulation d'huile. Cette exigence est motivée par la mauvaise tenue des cannelures avec le moteur américain que nous remplaçons. La réponse n'est pas d'accepter cette lubrification, coûteuse à mettre en œuvre dans le cas de notre moteur Turboméca, mais de démontrer que sur plus de trois millions d'heures de vol, le problème ne s'est jamais posé sur notre turbomoteur Arriel. Nous avons donc la réponse concrète à leur exigence réelle -ne pas avoir de problème- sans satisfaire leur exigence exprimée -lubrification par circulation d'huile- par ailleurs non pertinente.

La demande du client étant comprise, il faut l'exprimer clairement et exhaustivement dans le cahier des charges, en évitant cependant toute information restrictive qui risquerait de nous coûter des frais de développement inutiles. Rien ne nous interdit d'étudier mieux que le produit demandé, pour viser un marché plus large. Mais les spécifications contractuelles restent limitées à la seule demande du client.

Souvent, certains commerciaux aiment l'ambiguïté, qu'ils espèrent tourner au profit de leur entreprise. J'ai vu les effets pervers de ce choix, les coûts induits pour mon entreprise -nombreuses réunions entre ingénieurs, commerciaux, service contentieux- et je préconise au contraire la chasse aux ambiguïtés dans l'écriture de ces documents.

 

Retour au CV 

 

8 mai 2014

Exploitation : maintenance de véhicules ou de machines

Dès ma première affectation, ma mission principale, avec obligation de résultat, était l'obtention d'une disponibilité maximale, difficile à obtenir quand on sait qu'un petit avion comme l'Alpha-Jet nécessite (toutes visites comprises) neuf heures de travail par heure de vol.

J'ai exercé la responsabilité de responsable de maintenance dans deux structures différentes (Armée de l'Air et SAF-Industrie). Les objectifs sont semblables et clairs : disponibilité maximale, faible coût de la maintenance, sûreté de fonctionnement, sécurité.

J'avais été bien formé à cette mission : ma formation initiale d'officier mécanicien était fortement tournée, outre les compétences d'ingénieur, vers la "fonction technique" du chef des services techniques d'un escadron de chasse. 

Dans ce cadre, nous avons approfondi tous les aspects liés à la maintenance des machines, qu'il s'agisse d'avion ou de l'outil de production : évolution des indicateurs de fiabilité (MTBF, MTTR, disponibilité) dans la vie d'un équipement, durée de vie, analyse de défaillance, mais aussi méthodes de suivi, méthodes d'analyse, Contrôles Non Destructifs...

Ma connaissance du sujet s'est approfondie dans d'autres postes : au cours du développement d'un moteur, ces aspects sont pris en compte. La conception doit permettre de viser la maintenance selon état plutôt que la maintenance programmée. La modularité permet de se rapprocher de cet objectif.

L'analyse de défaillance (AMDEC) réalisée très tôt dans le développement du moteur permet de concevoir une machine aussi transparente que possible face aux  différents mode de défaillance et de prévoir les actions de maintenance préventive réellement nécessaires à la sécurité des vols et à la sûreté de fonctionnement.

Retour au CV

8 mai 2014

Enseignant

Je suis arrivé au métier d'enseignant par hasard. Alors que je démarrais une activité indépendante, le Collège d'Ugine cherchait un remplaçant pour un professeur de technologie malade. Je me suis proposé pour rendre service, et j'ai découvert que j'aimais ce métier. Au gré des postes disponibles, j'ai ainsi été d'abord professeur de technologie, puis professeur d'électrotechnique, professeur de mathématiques. J'ai surtout été professeur de physique-chimie, à tous les niveaux du collège et du Lycée.

Etre professeur sans y avoir été formé, cela signifie d'abord apprendre à écouter. Il faut se mettre au niveau de l'élève. Il faut s'adapter à des classes parfois turbulentes et démotivées, et à d'autres classes - plus rares -  qui en demandent toujours plus. Le programme, les manuels, sont faits par rapport à un niveau moyen qui ne correspond jamais à notre réalité du jour. 

Au collège, la physique est une matière "secondaire". Etre professeur d'une matière "secondaire" nécessite d'être organisé. Pour l'année scolaire 2013/2014, j'avais plus de 300 èlèves, dont plus de 200 que je ne connaissais pas à la rentrée de septembre 2013. J'avais 15 classes différentes, sur 9 programmes différents. A chaque heure de cours, je devais savoir où j'en étais dans le programme, dans les difficultés propres à chaque classe, si possible à chaque élève. 

Enseigner au collège ou au Lycée professionnel oblige à être patient et à supporter les agressions verbales,  et à continuer, face à chaque élève, à rester bienveillant envers ce jeune qui, même s'il nous agresse du haut de son immaturité, a droit à l'avenir d'adulte auquel nous devons le préparer. 

J'enseigne principalement une matière que j'aime : la Physique. C'est une chance, car beaucoup d'élèves le sentent et apprécient la motivation de leur professeur.

Retour au CV

St Paul

Le Collège Saint Paul ( I.E.S.  Orphelin Apprentis d'Auteuil)

Photo : Michel Plantier 2013. Tous droits réservés

 Retour au CV

8 mai 2014

Mécanique auto-moto, avion

Retour au CV

 

J'aime "plonger les mains dans le cambouis" :

exemples : 

1982/1983, j'ai passé beaucoup de week-end à Aérorétro, pour participer à la rénovation d'avions anciens (T6, Skyraider, Yak...). Déstockage du Yak arrivant d'Egypte en pièces détachées, décapage de pièces de T6 avant mise en peinture, montage de câbles de commande de vols dans la queue du Skyraider...

IMG17

Photo : Michel Plantier 1989. Tous droits réservés.

J'entretiens mes véhicules moi-même, sous réserve de ne pas avoir besoin d'un outillage inaccessible....

Bien entendu, je fais le petit entretien (vidanges, freins, cardans...) mais aussi des opérations plus profondes : réparation de boîte de vitesse sur BMW  R65 (changement des roulements, remplacement d'un pignon), réparation d'un cylindre suite à la rupture d'un segment (vers 130 000 km) :

P3240929

Photos Michel Plantier, mars 2010. Tous droits réservés

 

P3180909

 

Photos Michel Plantier, mars 2010. Tous droits réservés 

Retour au CV

7 mai 2014

Pyrotechnie

Retour au CV

 

Je ne suis pas artificier. J'ai simplement participé, avec un artificier et un jeune saisonnier aussi inexpérimenté que moi, au tir d'un gros feu d'artifices, à Aigues-Mortes.

aigues-mortes

crédit photo : web-provence.com

 

Nous avons disposé nos pas de tir entre les deux petites tours carrées qui encadrent le portail principal (cf ci-dessus). Pour le tir, nous étions réfugiés dans une guérite en pierre située à l'arrière des tours de l'entrée principale.

Expérience intéressante pour quelqu'un qui se préparait, dans ses études, à un métier du risque (l'aéronautique militaire) dans lequel la sécurité est un impératif quotidien.

J'ai suivi et accepté sans rechigner les consignes données par l'artificier. J'ai apprécié son sens aigu du risque maîtrisé ; j'ai perçu des améliorations possibles, tant dans l'efficacité finale que dans cette maîtrise du risque. Quand on est soi-même exposé au risque, quand on en est pleinement conscient, on en apprend plus en une soirée que dans une année de formation à la "fonction technique" de l'officier mécanicien.

Retour au CV

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité